Voitures moins de 3 ans en Algérie : la crise automobile est terminée
Après plusieurs années de fermeture quasi-totale, le marché des véhicules en Algérie s’ouvre progressivement, malgré les inquiétudes concernant l’accessibilité des voitures importées à une majorité d’Algériens. La liste des premiers concessionnaires officiellement agréés a été annoncée ce lundi 6 mars, ouvrant la voie au début effectif du retour de l’importation des véhicules neufs. Cette mesure est censée améliorer l’accessibilité et entraîner une baisse des prix. De plus, une autre mesure autorisant l’importation des véhicules de moins de 3 ans est entrée en vigueur récemment. La rareté des voitures neuves a causé la flambée des prix des véhicules d’occasion et a rendu les voitures inaccessibles aux Algériens. Cependant, l’annonce de l’ouverture prochaine d’une usine de voitures Fiat et la promulgation de la loi de finances pour 2023, autorisant le retour à l’importation des véhicules d’occasion, indiquent le retour à la normale. Bien que toutes ces mesures soient salutaires, il sera difficile de satisfaire la demande accumulée pendant plusieurs années, et la cadence du retour à la normale est tributaire des quotas qui seront autorisés à l’importation pour chaque concessionnaire. Les inquiétudes persistent quant aux prix qui seront appliqués à cause de la hausse des prix des voitures dans le monde et de la baisse de la valeur de la monnaie nationale, échangée en ce moment en banque à 145 dinars algériens pour un euro. Les véhicules de moins de 3 ans seront particulièrement touchés, et les acquéreurs devront payer avec leurs propres devises, comme stipulé dans la loi de finances 2023. La publication du décret d’application de la disposition a immédiatement fait flamber le cours des devises avec un euro à 225 DA.
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